L’Artialisation
Que peut-on désigner comme étant de l’art ? Qu’est ce qui distingue l’art du non art ? L’un est utile l’autre ne l’es pas : la différence sensible entre l’œuvre d’art et l’objet. La barrière entre les deux est pourtant infime. Rapidement, elle peut être franchie. Le temps, les besoins physiques et sensibles d’êtres vivants, quels qu’ils soient, les mœurs évoluent, et peuvent changer les objets en art, prenant ainsi une double fonction à la fois paisible, sensible et pratique, ou encore, une œuvre en un objet, devenant ainsi une nécessité.
Pour participer à cette mutation l’homme accepte que rien ne soit définit ou classé. C’est lui qui juge de ce qui est de l’art et quel sens veut-on bien lui approprier. Comme nous l’explique M.Rubis : « il n’existe ni public, ni spectateur !». L’homme est maitre de son jugement sensible et pratique puisque comme l’a dit Courbet : « il n’y a pas d’art sans désir de voir ».
Ainsi, un rapport étroit s’établis avec l’architecture et son appropriation par l’homme en temps qu’acteur de la ville. Le rôle de l’architecte peut ainsi être questionné. Dans quel but intervient-il ? L’architecture nécessite, comme tout objet le bénéfice du doute et un droit d’appropriation. ART ? OBJET UTILE ?